Inst@gram m'a tuer
Fin d'année, temps des bilans ; nouvelle année, temps des promesses...
Le dernier trimestre de l'année 2014 a été difficile notamment pour L'homme que nous avons essayé de soutenir le mieux possible : le décès de son papa, la succession rendue plus éprouvante encore avec la distance, les "aléas" professionnels douloureux, épuisants.
Mais nous avons tenu bon et les fêtes sont arrivées, la maison s'est remplie du retour des deux grands et la joie de nous retrouver tous les cinq était palpable à tous les étages. H. et E. sont venus passer Noël avec nous, calmement, délicieusement mais sans excès.
Puis nous sommes partis une semaine dans notre hôtel autrichien chéri, où nous n'étions pas allés ces dernières années. Nous avions besoin de repos et de temps entre nous. Il a neigé, beaucoup, et le soleil n'a pas été très généreux ; mais les paysages immaculés étaient somptueux. L'homme et les filles auront pu skier deux journées, pendant que fisTon et moi préférions nous promener et prendre des photos. Nous sommes revenus avec quelques bronchites, mais rien de grave ; nous allons tous bien et nous sommes vivants.
Et voilà que l'année 2015 a démarré et que la France vient de vivre une semaine terrible... Que nous réservera cette année ? que ferons-nous de cette année ?
Quoi qu'il en soit, je crois qu'il est temps pour moi de tourner la page de ce blog. Je ne suis plus très assidue, j'ai peur de devenir redondante, et je suis tombée dans la marmite Instagram, rapide, efficace. Je n'écris pas le mot FIN, sans doute viendrai-je de temps à autre écrire la suite de nos tranches de vies, publier des photos de vacances ou noter les grands événéments, mais je ne sais ni quand ni comment.
Salon du Chocolat
C'est parti !
Salon du Chocolat, Porte de Versailles, du 29 octobre au 2 novembre.
An Irish girl
Cela fait très exactement 7 semaines ce week-end que notre Shérie est partie et dans 7 semaines nous la reverrons pour les fêtes. Entre bac et bachelor, neuf mois d'immersion en Irlande pour perfectionner son anglais et revenir bilingue.
A 21 ans, j'étais partie un an à Londres comme jeune fille au pair, avec un très mauvais niveau d'anglais de départ. Avec les cours d'anglais quotidiens et l'aide d'Oliver, 8 ans, j'étais revenue bilingue. Grâce à cette expérience, j'ai par la suite décroché tous mes jobs et n'ai jamais cessé de répéter à mes enfants l'importance des langues, l'anglais étant un mi-ni-mum. Il n'a donc pas été trop difficile pour ma Shérie d'être convaincue de l'importance de ce départ.
Bien entendu, elle qui appréhendait un peu ce départ tout de même, est ravie : sa logeuse est adorable, elle a pleiiiiiin d'amis, les cours lui plaisent, les Irlandais sont très sympathiques, elle passe du bon temps... Le week-end elle découvre pour l'instant les environs de Dublin, plus tard elle ira sans doute jusqu'à Belfast, Galway... et essayera de trouver un petit job, une autre manière d'apprendre l'anglais.
Avec le départ de notre Shérie après celui de fisTon, la maison s'est un peu plus vidée, mais nous savourons plus encore que les autres années la perspective de Noël où nous serons réunis tous les cinq.
Et puisque nous sommes le 26, j'en profite pour souhaiter un bon anniversaire à sa marraine, ma petite soeur.
Léviathan
De Andreï Zviaguinstev (qui avait réalisé Elena), avec Alexeï Serebriakov, Elena Liadova, Vladimir Vdovitchenkov...
Kolia habite une petite ville au bord de la mer de Barents, au nord de la Russie. Il tient un garage qui jouxte la maison où il vit avec sa jeune femme Lylia et son fils Roma qu’il a eu d’un précédent mariage.
Vadim Cheleviat, le Maire de la ville, souhaite s’approprier le terrain de Kolia, sa maison et son garage. Il a des projets. Il tente d’abord de l’acheter mais Kolia ne peut pas supporter l’idée de perdre tout ce qu’il possède, non seulement le terrain mais aussi la beauté qui l’entoure depuis sa naissance. Alors Vadim Cheleviat devient plus agressif...
Les beaux moments
Après la montagne, le silence, la verdure, le repos... il y a eu Paris et notre week-end de filles devenu quasiment incontournable pour Val. et moi.
Ce n'était pas volontaire, mais notre rendez-vous cette année coïncidait avec les journées du patrimoine. Comme nous avions prévu deux musées quoi qu'il en soit, le week-end a été essentiellement culturel : les archives historiques, le musée Carnavalet, le musée d'Orsay et comme il nous restait un peu de temps, le Sénat. Entretemps une pièce de théâtre et un dîner avec fisTon, un déjeuner au Marché des Enfants rouges (à refaire), un brunch à l'Heure gourmande, des déambulations chez Merci et chez Rougier & Plé...
Nous avons encore beaucoup marché, nous nous sommes encore perdues (forcément, nous discutons sans regarder où nous allons), et le temps est encore passé très vite...
Et puis début octobre, nous avons fêté les 50 ans de Pierre entre amis le samedi soir... et les 50 ans de JM en famille (mais pas seulement) en Alsace le dimanche.
Deux ambiances différentes, deux anniversaires réussis.
Enfin, après Georges Blanc, Jean-Georges Klein et Marc Haeberlin, nous avons poursuivi notre découverte des grandes tables avec celle de Christian Bau, entre amis (nous étions 14).
Et c'était... comment dire... ? extraordinaire, fabuleux, magique... Chaque plat était une explosion de saveurs où le goût était sublimé.
C'était un merveilleux week-end d'automne ensoleillé, nous en avons profité pour nous détendre (L'homme en avait bien besoin) et faire une longue balade de 8 km le dimanche matin avec Co. et Ro. entre vignes et pommiers.
Hippocrate
De Thomas Lilti, avec Vincent Lacoste, Reda Kateb, Jacques Gamblin, Marianne Denicourt...
Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d’interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La pratique se révèle plus rude que la théorie. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui. Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins, et du personnel. Son initiation commence.
Quelques jours à Manigod
V. et moi n'avions pas pu partir marcher ces deux derniers printemps, pour cause d'incompatibilité d'agenda. C'est donc finalement mi-septembre que nous avons retrouvé avec plaisir notre gîte à Manigod pour une petite semaine, avec maman cette fois. J'ai hésité à partir, quelques jours seulement après le décès de grand-père Maurice, mais L'homme m'y a encouragée puisqu'il partait en déplacement de son côté de toutes les façons. FisTon étant encore à la maison, notre aMour n'avait pas à rester seule.
Quelle joie de retrouver les Aravis, la montagne, le silence, le plaisir de l'effort, la beauté des panoramas...
Le dimanche matin, dès notre réveil, la vue depuis notre petite terrasse est magnifique...
Nous ne sommes pas entraînées et c'est toujours V. qui prépare chaque soir la balade du lendemain. Nous décidons de commencer à nouveau par le Sulens pour une mise en jambes en douceur.
La brume matinale se dissipe rapidement, nos journées sont ensoleillées et magnifiques.
Lundi, la balade jusqu'aux Fontanettes ne présente pas grand intérêt.
Mardi, nous grimpons jusqu'au lac du Charvin, que nous n'avions pas pu atteindre à cause de la neige au printemps 2012. Cette fois, le lac est accessible mais les derniers pas sont durs (je suis trop lourde et essoufflée !). La prochaine fois, il faudra que l'on aille jusqu'à la pointe du Mont Charvin... après entraînement. Maman ne nous a pas accompagnées pour cette marche, qui aurait sans doute été trop difficile. Arrivées au lac, l'air est frais et les polaires sont les bienvenues, nous savourons un thé chaud en silence et à l'abri du vent sur l'arête du pas de l'ours. On devine le Mont-Blanc derrière les nuages.
En redescendant, nous apercevons quelques marmottes (V. se désespérait d'en voir cette année), exactement au même endroit que la dernière fois.
Mercredi, déjà notre dernier jour de marche. Nous terminons par la Tête du Danay d'où nous avons une vue extraordinaire à 360° sur le Chinaillon, le Bugey, le plateau des Glières... et le Sulens et le Mont-Charvin où nous étions les jours précédents.
Deux bancs à l'abri du vent nous accueillent pour une pause lecture au soleil, que nous quittons juste avant la pluie, chassées par les fourmis volantes.
Nous regagnons notre point de départ, la petite chapelle des Confins, où j'allume une bougie pour Timaman et une autre pour grand-père Maurice.
Ces semaines de vacances et de marche à la montagne, avec soirées lecture, sont pour moi les plus reposantes qui soient. A renouveler encore et encore, avec L'homme la prochaine fois.
Joli Papa
Joli Papa / grand-père Maurice
juin 1930 - septembre 2014
Adieu Joli Papa, nos cœurs sont infiniment tristes de votre départ "pour un autre monde"... Et je ne sais pas comment soulager la douleur de L'homme et le chagrin des enfants.
Fin d'été
Avant que les souvenirs ne s'effacent, résumer les vacances et tenter de garder les images, les sensations et les émotions...
D'abord retrouver fisTon et mon aMour après ses deux semaines irlandaises.
Fêter la majorité absolue de notre aîné (21 !), heureux que nous sommes de le retrouver parmi nous avec son beau sourire et d'être réunis tous les cinq.
Cet été, destination le Pays basque ! Une découverte pour nous, qui n'avions fait qu'y passer il y a 16 ans, en partance pour le Portugal. En route, nous faisons une halte à Poitiers et par hasard dînons dans un endroit très sympathique parfait pour nos adolescents (la serrurerie, à recommander).
Saint-Jean-de-Luz, notre destination finale, est à la hauteur de notre idée du Pays basque, et notre location s'avère plus agréable encore que ce à quoi nous nous attendions. Deux semaines de Pays basque, deux semaines de bonheur à (5 + 1) + 3 quelques jours, puisque Valentine nous accompagnait et que Valérie est venue 3 jours (trop courts) avec deux adolescents de plus, deux semaines de très beau temps, puis de moins beau, de pluie parfois. Mais deux semaines... ce n'est pas assez ! Pas assez pour dévouvrir le Pays basque, région tellement belle et riche en traditions, pas assez pour bien récupérer après une année passée très chargée et pour bien se préparer aux mois suivants qui s'annoncent encore plus denses.
Fêter les 18 ans de ma Shérie, qui attendait tellement cette journée !
Retenir la découverte de beaux endroits (Ainhoa, Sare, Espelette, Guéthary, Saint-Jean-Pied-de-Port, Biarritz...), le musée Guggenheim de Bilbao, le stage de surf annuel (mon aMour), le concours de feux d'artifice de San Sebastian (les garçons), les jolies lectures, la chute en skate (fisTon), les amis (Valentine, Valérie, Liliane et Jacques), la promenade sur le littoral, les déambulations... Bref, les vacances quoi !
Une chose est sûre, le Pays basque nous a beaucoup plu et nous avons tous envie d'y retourner !
Les photos sont dans l'album Pays basque.
Le plus beau des cadeaux
Le week-end dernier, L'homme était en déplacement dans le Sud et ses clients l'ont invité à profiter du soleil, de la pétanque et de la bouillabaisse. Pendant ce temps, j'accompagnais mon aMour à Paris. Samedi, nous nous sommes promenées au zoo du Jardin des Plantes avant de retrouver fisTon pour dîner. Dimanche, elle s'envolait pour l'Irlande où elle coule depuis des jours heureux en immersion dans une sympathique famille. Ma Shérie est restée seule à la maison, fatiguée de son job d'été et des bouchons quotitidens qu'elle partage avec moi pendant le mois de juillet. Avant de rentrer, j'ai enfilé une paire de gants de ménage et entrepris de nettoyer le studio de fisTon avec son aide, pendant que la pluie tombait. Moral dans les chaussettes... j'avais rêvé mieux comme journée d'anniversaire.
Je veux oublier cet épisode et autres déconvenues avec fisTon pour ne garder que le meilleur car j'ai été vraiment gâtée. FisTon connaît mes goûts, à la fin du repas il m'a offert ma brioche préférée, délicieuse et fondante. Et surtout, il a entendu ce que je lui ai dit. De retour à la maison, ma Shérie m'attendait pour dîner autour d'un bouquet de fleurs. Elle avait préparé une pizza (en forme de coeur) et un beau gâteau. Elle me promettait -avec la complicité de L'homme et de ses frère et soeur- un cadeau et le dîner prêt chaque soir de la semaine !
Lundi : pochettes (pour glisser un téléphone, un paquet de mouchoirs et une clé) et ne pas avoir à prendre un sac à main quand nous sommes en vacances / Mardi : chaîne et pendentif / Mercredi : Maquillage / Jeudi : Bon pour un étui de téléphone à choisir pendant les vacances / Vendredi : Deux heures de spa et un massage (exactement ce dont j'avais besoin pour boucler la semaine, alors que nous sommes si fatigués de ne pas avoir eu de vacances depuis Noël).
Mais LE PLUS BEAU DES CADEAUX, outre toutes ces attentions qui me comblent, restera la belle année de mes enfants et leurs résultats : FisTon est Monteur Truquiste, ma Shérie est bachelière mention bien et admise dans l'école qu'elle visait, mon aMour a réussi tant son brevet que son examen de fin de 2ème cycle de solfège avec mention bien. C'est pour nous une immense satisfaction, surtout qu'ils gèrent tous leur travail en totale autonomie. Merci mes enfants chéris, merci !