Butterfly

Pfiou... le mois d'août s'en est allé tel un vol de papillon. Encore un qui semble m'avoir échappé. Et pourtant...

• A peine rentrés de notre chaude escapade égyptienne, j'ai repris le travail et profité du trafic allégé (30 minutes de trajet contre 60 à 90 minutes en temps "normal"). J'appréhendais ce mois d'août au bureau, inconcevable pour moi avant cette année, et contre toute attente j'ai vraiment apprécié le calme relatif, la disponibilité pour les dossiers de fond...
• L'homme est reparti quelques jours dans le Sud-Ouest avec les filles pour profiter de Micky pendant que fisTon s'envolait pour l'Ohio où il a connu une entrée en matière un peu difficile, ce qui a valu à ses parents quelques nuits sans sommeil. Après un changement de famille d'accueil, tout est rentré dans l'ordre et finalement l'ado n'était pas du tout pressé de rentrer.
• Les filles sont parties à leur tour. Ma Shérie n'était pas encore à Paris qu'elle avait déjà sympathisé avec tout le convoi, a passé dix jours à "s'éclater" dans un collège anglais au milieu des chevaux. Quant à  savoir si elle a beaucoup progressé dans la langue de Shakespeare, c'est une autre histoire. Mon petit aMour est partie avec une boule au ventre (et son papa aussi), inquiète de vivre la même (désagréable) expérience que son frère, mais vite rassurée par l'accueil de sa famille allemande et ravie d'y trouver des animaux. Elle a pris son séjour très au sérieux, semble s'être appliquée à progresser, a apprécié toutes les activités et s'est vraiment intéressée  aux visites culturelles.
• Pendant ce temps j'ai fui la maison vide, n'y passant pas un seul week-end : tantôt j'ai fait des gazouillis avec les M&M's, tantôt un vide-greniers alsacien pathétique écourté par l'orage, tantôt L'homme et moi avons goûté aux plaisirs d'une grande table dans un bel endroit, tantôt j'ai récuré quelques mètres carrés parisiens dans les moindres recoins pendant que l'ado se remettait de son jet lag...
• Quelques heures avant la fin du mois, nous étions tous les cinq à nouveau réunis, faisant même la ronde au milieu du salon tellement nous étions contents de nous retrouver (enfin, surtout les parents de retrouver leurs petits).
• Août a laissé la place à septembre, les valises aux cartables, les titres de transport aux emplois du temps. Mais l'été n'a pas encore dit son dernier mot et les réjouissances sont toujours au programme, tel ce bel opéra en plein air (et sous la pluie aussi, mais pas assez pour gâcher notre plaisir) dans un cadre magnifique malheureusement peu mis en valeur pour le spectacle, prétexte à un agréable week-end entre amis.