Quelques jours à Manigod
V. et moi n'avions pas pu partir marcher ces deux derniers printemps, pour cause d'incompatibilité d'agenda. C'est donc finalement mi-septembre que nous avons retrouvé avec plaisir notre gîte à Manigod pour une petite semaine, avec maman cette fois. J'ai hésité à partir, quelques jours seulement après le décès de grand-père Maurice, mais L'homme m'y a encouragée puisqu'il partait en déplacement de son côté de toutes les façons. FisTon étant encore à la maison, notre aMour n'avait pas à rester seule.
Quelle joie de retrouver les Aravis, la montagne, le silence, le plaisir de l'effort, la beauté des panoramas...
Le dimanche matin, dès notre réveil, la vue depuis notre petite terrasse est magnifique...
Nous ne sommes pas entraînées et c'est toujours V. qui prépare chaque soir la balade du lendemain. Nous décidons de commencer à nouveau par le Sulens pour une mise en jambes en douceur.
La brume matinale se dissipe rapidement, nos journées sont ensoleillées et magnifiques.
Lundi, la balade jusqu'aux Fontanettes ne présente pas grand intérêt.
Mardi, nous grimpons jusqu'au lac du Charvin, que nous n'avions pas pu atteindre à cause de la neige au printemps 2012. Cette fois, le lac est accessible mais les derniers pas sont durs (je suis trop lourde et essoufflée !). La prochaine fois, il faudra que l'on aille jusqu'à la pointe du Mont Charvin... après entraînement. Maman ne nous a pas accompagnées pour cette marche, qui aurait sans doute été trop difficile. Arrivées au lac, l'air est frais et les polaires sont les bienvenues, nous savourons un thé chaud en silence et à l'abri du vent sur l'arête du pas de l'ours. On devine le Mont-Blanc derrière les nuages.
En redescendant, nous apercevons quelques marmottes (V. se désespérait d'en voir cette année), exactement au même endroit que la dernière fois.
Mercredi, déjà notre dernier jour de marche. Nous terminons par la Tête du Danay d'où nous avons une vue extraordinaire à 360° sur le Chinaillon, le Bugey, le plateau des Glières... et le Sulens et le Mont-Charvin où nous étions les jours précédents.
Deux bancs à l'abri du vent nous accueillent pour une pause lecture au soleil, que nous quittons juste avant la pluie, chassées par les fourmis volantes.
Nous regagnons notre point de départ, la petite chapelle des Confins, où j'allume une bougie pour Timaman et une autre pour grand-père Maurice.
Ces semaines de vacances et de marche à la montagne, avec soirées lecture, sont pour moi les plus reposantes qui soient. A renouveler encore et encore, avec L'homme la prochaine fois.