Du temps
Du temps pour lire, impossible à trouver en dehors des vacances. J'ai réussi à lire tous les livres emportés et j'en suis ravie. Et même si mari et enfants ont lu au moins un livre chacun, j'aurais aimé la lecture plus contagieuse, comme ici.
Après D'autres vies que la mienne, je n'ai pas été déçue par le roman russe d'Emmanuel Carrère, pourtant assez sombre. L'écriture du rapport de Brodeck de Philippe Claudel m'a enchantée ; quel plaisir de retrouver cet auteur dont les descriptions sont incroyables et extraordinaires.
Eric-Emmanuel Schmitt se lit toujours avec autant de plaisir et de facilité : le Sumo qui ne pouvait pas grossir est une belle école de vie et la lecture d'Ulysse from Bagdad devrait être obligatoire. Merci Maryse d'avoir glissé ces belles pages dans ma valise.
Catherine Cusset, quant à elle, nous entraîne dans un brillant avenir avec beaucoup de rythme en alternant hier et aujourd'hui au gré des chapitres.
Depuis le temps que Laurence m'avait prêté le potentiel érotique de ma femme, je ne voulais pas lui rendre sans l'avoir lu. Commencé maintes fois sans entrain, je n'en ai finalement fait qu'une bouchée.
Et enfin j'ai terminé par la consolante d'Anna Gavalda. Pour celui-ci, acheté dès sa sortie, j'attendais LE moment, parce que j'aime associer un livre à un lieu ou à un état. A deux jours du départ, j'ai soupesé les 650 pages et j'ai plongé. Anna Gavalda est décidément très douée pour raconter de belles histoires.
Du temps pour broder et pour retrouver l'ouvrage commencé il y a plus de dix ans pour la naissance de mon filleul (!). Jamais plus je ne me lancerai dans une telle aventure et me contenterai d'ouvrages ponctuels de taille raisonnable : je n'ai plus le temps, le temps que j'avais quand j'étais enceinte de mon aîné et que j'ai découvert le point de croix.
Du temps pour illustrer le carnet de bord des vacances, retrouver les crayons et les pinceaux, personnaliser quelques cartes postales...