Delphine et les alfajores
Aujourd'hui j'ai pris ma journée. Prétextant un contrôle médical annuel, j'avais d'abord envisagé de ne prendre que quelques heures et d'y caser ledit rendez-vous et la séance chez le coiffeur. Mais le trop plein de dossiers a eu raison de ma résistance : plus je travaille, plus j'en ai. Chaque jour je cravache davantage en me disant que j'ai atteint mes limites, pour que finalement le lendemain soit pire. J'ai beau courir, enchaîner les parties de raquettes, je n'arrive plus à évacuer. Alors cette fois j'ai dit stop, je ne peux plus, je n'absorbe plus... et j'ai pris ma journée entière.
Entre les deux rendez-vous programmés dans la journée, j'ai réussi à caser les légumes frais du petit marché devant la poste, une petite descente dans mon magasin d'usine préféré et le caddie du supermarché hebdomadaire où je commence toujours par le rayon librairie. Est-ce le trop plein du bureau ? les blogs du soir ? je n'ai en tous les cas pas hésité longtemps pour attraper "les heures souterraines" (Emmanuelle, tu ferais une bonne libraire tu sais, je crois que tu as donné envie à beaucoup de tes lectrices) et les entamer dès ma séance de camouflage.
A cinq heures j'ai pu aller chercher les filles à la sortie de l'école. Alors que ma Shérie me gratifiait d'un "Ce serait bien que tu viennes tous les soirs ; même si c'est la honte. Non, je rigole", hum, mon aMour me suggérait de démissionner et de vivre de la vente de mes macarons ! Elles sont mignonnes.
Et quand L'homme est rentré, il m'a trouvée belle, j'avais passé deux heures en cuisine, le dîner était prêt et il y avait même un dessert.
Et si je prenais tous mes jeudis ?