Un mercredi comme les autres, ou presque
A une nuance près, soit une demi-journée de congé cet après-midi, ce mercredi ressemble à tous les autres...
En sortant du bureau, passée en coup de vent à la maison pour rentrer la poubelle (il y en a pourtant trois qui étaient passés devant sans la voir... pas assez verte ou pas asssez grosse ?) étendre une lessive avec l'aide de mon aMour, défaire le lit conjugal et mettre les draps à laver.
A partir de 14 heures, pendant que je confie ma tête à Anne pour cacher mes cheveux gris puis à Jérôme pour rafraîchir le volume, j'en profite pour relire quelques mémos. En sortant du salon, je passe chez la couturière (whouhaou, remplacer une fermeture revient presque à racheter une jupe), récupère les bottes de ma Shérie chez le cordonnier, achète un goûter pour le Grand qui va sortir affamé de bac blanc, m'offre une jacinthe parme, fait réparer le bracelet de montre de mon aMour, ressort bredouille de la librairie.
A 17 heures, après avoir mis les draps à sécher, je dépose mon Grand au tennis, en profite pour déposer un paquet à El. qui regarde un match sur le court voisin et vais m'installer sur le parking du club équestre pour lire mes mails en attendant ma Shérie et sa "best" (comprendre "meilleure amie" dans le language djeunes). Une fois les cavalières (odorantes) à bord, nous passons devant le gymnase pour récupérer le sportif (odorant, lui aussi) puis devant le conservatoire pour récupérer la musicienne (pas d'odeur à relever).
Passage rapide à la maison pour embrasser L'homme entretemps rentré de son périple en Limousin, soulager les vessies, commander les livres qui n'étaient pas à la Librairie et attraper le sac de piscine.
Sur le trajet, je laisse tourner le moteur devant chez Dorothée, le temps de lui donner son paquet et à 18h45 je dépose mon aMour devant la piscine (pas celle qui est tout près de la maison, ce serait trop pratique, l'autre, celle qui est en rase campagne). Pendant que ma fille fait ses longueurs, je remplis le caddie hebdomadaire au supermarché le plus proche. Retour à la maison à 20h30 avec les cheveux mouillés et les courses à vider. Le dîner est prêt, merci L'homme. Un film pas terrible (surtout quand on manque le début) et un panier de linge plus tard, les draps repassés et pliés sont dans l'armoire, plus qu'à préparer ma petite valise pour demain et son livre pour le train. Je ne me relis pas, je suis un peu fatiguée.
A une nuance près, j'étais en congé cet après-midi.