Des bugnes

Mardi Gras oblige, cette année nous n'avons pas failli aux traditionnelles bugnes. A défaut d'aller skier dimanche, les trois femmes de la maison se sont installées en cuisine : l'une avec le rouleau à pâtisserie pour étaler la pâte le plus finement possible avant de la découper à la roulette, l'autre devant une poêle d'huile pour frire chaque beignet ni trop ni trop peu, la dernière pour ranger les bugnes égouttées et les saupoudrer de sucre glace.
L'homme s'est amusé de voir les filles si concernées et appliquées, et moi je me suis félicitée de savoir la relève assurée, avec toujours la même recette familiale. 
La semaine précédente, j'avais été heureuse d'entendre François-Régis Gaudry révéler que la bugne (lyonnaise) était sa madeleine d'enfance. Je serais vraiment curieuse de goûter celle qu'il qualifie de meilleure et de savoir ce qu'il pense de la mienne. Pour le (re)écouter, c'est là.

Et puis aussi, le week-end dernier, une longue séance coiffeur pour m'alléger de plusieurs centimètres de cheveux, voire de plusieurs kilos. Je ne supportais plus ma tignasse, et s'il n'y avait pas eu les bugnes le lendemain, je me sentirais presque légère :-)

Comments

[isa]

* merci

[myosotis]

Je ne sais pas si je te l'ai déjà dit mais à Turin, où nous avons habité 5 ans, on les appelle les "bugie" (mensonges) et "chiacchiere" (bavardages) dans le nord de l'Italie. Les tiens ont l'air absolument divins.....